« Le Funambule » Théatre 14 Paris

Avr 19, 2023Sangles Aériennes

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En avril dernier j’ai pu m’élever à deux reprises au bout de mes sangles aériennes sur la voix de Yuming HEY lors de sa lecture du très beau texte de Jean Genet « Le Funambule ».

Cet événement a eu lieu dans la mairie du 14eme arrondissement de Paris pour le Festival «Régénération» organisé par le Théâtre 14. Une pièce mise en espace par Mathieu TOUZE, sur la musique de Rebecca MEYER.

50 minutes où j’ai pu voler, rêver, tourner, figer, prier, risquer sur la poésie de Genet, la vie au bout du fil. « Cela m’amène à dire qu’il faut aimer le Cirque et mépriser le monde ».

Merci à Selwan de m’avoir tenu à bout de bras.

Ci-dessous un texte de CAMILLE EL INACHEVÉE suite à sa venue lors d’une représentation (source : Presse Ivressecran)

« PLUS VRAI QU’UN SILENCE QUI SE SERAIT LEVÉ… Sur le défi mortel, là où la blessure invisible s’effacerait. Indélébile. S’enflamme la fragilité d’un équilibre sur la performance du Funambule de Jean Genet. Un incident brûlant d’exaltation, de belle allure dans l’extrémité où se tient Yuming Hey et Quentin Signori. Sur le fil à l’écart de la peur s’inscrit ce territoire à l’abri de cet instable ancrage des corps en attente. L’acte de l’écrit souffle et troue ce silence. Dans cette arène d’une ondulation quantique. L’insolence sacrée tangue de l’immobilité à la parure d’un horizon flottant, d’éblouissement et d’effraction. L’œuvre de Genet s’articule sur la singularité d’une naissance entre le simulacre et cette éclipse de la beauté pour un seul geste défiant le pouvoir. Si murmuré d’amour, si révérence de puissance, si vivre secrètement. À l’insu de cette splendeur, procède la blessure d’être le héros de cette éraflure et d’un équilibre. D’un rapprochement, d’une distance, d’une solitude ressentie, éprouvée par l’un et l’autre d’une passion éventrée de rester dans le péril la félicité et le luxe de la mort. S’infiltre le survol des mots de Jean Genet d’où l’on se souvient de ce Captif resté Amoureux qui se glissait à frôler la lumière des prisons, des murs. Des murmures traversent l’armure d’une mémoire-là où les heures de cette lumière en Grèce. Se glissait la fragmentation de cette liberté si adroitement mêlée sur ses lèvres. »

Voici un extrait vidéo de cet événement.

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